Joey, alternant oléohydraulique : “J’aime la rareté du métier”

0

Joey Desmousseaux, 19 ans, est en deuxième année de contrat d’apprentissage en MC (mention complémentaire) Oléohydraulique au sein de l’atelier hydraulique de Naval Group à Brest. Une année renouvelée dans le même atelier qu’en première année, où il avait suivi un MC Mécatronique Navale. Il nous raconte tout.

Bonjour Joey, parle-nous de ton parcours scolaire

“Au démarrage, je n’étais pas très scolaire, et comme j’étais passionné de mécanique, j’ai vite pris après le collège une voie professionnelle. En Bac pro, j’ai eu de bien meilleures notes et ça m’a motivé à continuer. C’est au lycée qu’un de mes profs m’a parlé de mécatronique (un mix entre mécanique et électricité) et d’oléohydraulique (un domaine de l’hydraulique portant sur la gestion des huiles en mouvement). Aujourd’hui, j’ai un diplôme de niveau 4 et je travaille en alternance chez Naval Group depuis 2 ans.”

Comment se passe ton alternance ?

“C’est très formateur. Nous évoluons dans ce que l’on appelle une “salle blanche”, c’est-à-dire une salle pressurisée sans particules, et nous portons des blouses blanches. Le métier consiste à étudier et mettre en place des systèmes de mécanique de fluides dans des engins navals comme les sous-marins nucléaires par exemple. Au début, j’étais avec un tuteur dans l’atelier mais je suis vite devenu autonome. Quand j’arrive le matin, il y a un grand tableau avec toutes les tâches à effectuer dans la semaine. Maintenant je sais exactement ce que je dois faire. Mon rythme est de 6 à 8 semaines en entreprise et de 3 à 4 semaines en cours, et mes journées s’étalent généralement entre 7h30 et 16h30. ”

Qu’apprécies-tu le plus dans ce que tu fais ?

“La rareté du métier. Nous sommes seulement 35 en France, DOM-TOM compris, à exercer ces missions. En oléohydraulique, la technologie a été inventée il y a environ 50 ans mais les matériaux évoluent, c’est ce qui est intéressant je trouve”. 

Quel conseil donnerais-tu à un futur alternant ?

“D’abord, il faut apprécier ce que l’on fait, sinon on ne le fait pas bien. Ensuite, je conseille de se rendre dans les forums et les événements professionnels pour échanger avec des experts. Chez Euronaval par exemple, le CINAV a mis en place un container qui permet de comprendre les différents métiers, à travers des interviews filmées. Ça permet de bien se rendre compte de la réalité.”

Ce qui l’intéresse aussi :

Voir aussi le témoignage de Jérôme, mécatronicien chez Naval Group